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  • : Maitresse Altea Dominatrice @ Paris - France / face sitting, momification, discipline, fessées, cannes, cravaches, fouets, martinets, punitions corporelles, torture du sexe et des seins, fisting, piétinement, douche dorée
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Men in Pain

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Lundi 27 mai 1 27 /05 /Mai 13:21

Je vais commencer par ce petit bulletin d'humeur, concernant la présentation faite dans les médias de la domination. Que le SM se "démocratise", voire se "banalise" du fait que depuis quelques années télé et autres journaux utilisent ce créneaux raccoleur pour faire monter l'audimat ou les ventes, soit... Mais de gràce Messieurs les journaliste, potassez votre sujet. Ras le bol de voir à la télévision des "dominatrices" présentées comme de pauvres gourdes dont le présentateur se gausse à souhait, ras le bol que le milieu SM soit le réceptacle de toutes les tares et que l'on y remise les déviances que l'on ne sait où classer, ras le bol des rires gras des invités des ces émissions où le présentateur utilise l'humour (douteux) pour parler de ce sujet. S'il n'est pas à l'aise, il n'a qu'à parler d'autres chose, ce ne sont pas les sujets plus "bateaux" qui manquent. Que ces personnes ne se plaignent pas de ne plus trouver d'intervenants pour leurs émissions, car se faire ridiculiser en public (même si l'on est soumis) et ne pas pouvoir parler intelligement (si si on peut!!!) de ce domaine est pour le moins pesant. Enfin, ras le bol de ces magazines (y compris féminin) qui ne comprennent rien, ou plus exactement ne se donnent pas la peine de comprendre ce que recherchent les personnes évoluant dans ce mileu, et qui n'y voient que le sommet émergeant de l'iceberg. Entre les images d'Epinal (la dominatrice avec sa cravache, et le pauvre soumis à genou avec une tête de cocker battu), il y a tout un monde, l'aspect psychologique,  l'aspect "thérapeutique "pour certains et certaines, l'aspect "exutoire" et j'en passe. Bien sur ces côtés sont moins raccoleurs et graveleux, bien sur il est plus facile de rire que d'essayer de comprendre ou d'expliquer, mais que diable, Messieurs et Mesdames les journaliste, si vous vous interessez à un sujet, alors faites votre travail correctement ou ne le faites pas. Je reviendrais régulièrement sur ce sujet, en tout cas chaque fois que le SM sera tourné en dérision!!

 

la suite sur mon site internet http://www.mistress-altea.com

Par Erog
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Commentaires

Bonsoir Madame,

Vous avez tout à fait raison quant à l'image dénaturée du BDSM au travers des médias. Ce monde qui a ses particularités comme tout autre est présenté comme une faune malsaine au yeux du grand public. C'est dommage. Cela peut faire hésiter les personnes sensibilisées à ce monde à exprimer leur malaise profond. Moquerie et insultes à l'appui. On a l'impression d'une exhibition comme des curiosités de foire.
Il y a certainement des gens qui éprouvent un besoin vital pour eux de faire appel à des professionnels(H/F) et se soulager de ce poids psychologique. Et chaque personne a ses raisons propres.
Perso, j'ai eu recours il y a quelques années aux services d'une dame psychologue et d'une dame psychiâtre car mon "fantasme de fessée" qui s'est developpé à l'adolescence commençait à me peser dans ma vie intime sans réussir à l'exprimer. Etant assez doué en dessin , je mettais en image mon fantasme de fessée et je continue encore aujourd'hui, seul exutoire de ce malaise.
Pour les hommes, surtout les moins jeunes, le besoin de "ferme tendresse" (que je préfère au mot de soumission qui me rappelle la servilité) est peut-être plus fort et nécessaire en raison de notre éducation "à l'ancienne" plus stricte -et plus efficace ? - que nous avons reçu de nos parents moins permissifs que ceux d'aujourd'hui.
J'ai le souvenir d'avoir feuilleté en cachette de ma maman, très mère-poule mais un peu autoritaire, ses catalogues de mode bien connus en pages lingerie (image plus convenable de la beauté féminine pour ma mère) et en pages prêt-à-porter où les mannquins prétentaient une image stricte de la femme par les modèles (jupes plissées/chemisiers/blazers) proposés. j'avais alors l'impression trouble de braver la troublante autorité maternelle.Depuis cette époque, mes relations avec la gent féminine oscillent entre séduction et crainte. Cruel dilemme. Terrible choix pour un homme marqué par son éducation.
Mais heureusement, Madame, que votre personnalité aide bien des personnes à se sentir mieux dans leur peau. C'est parfois bon de laisser une femme commander votre existence quelques heures durant. Vive les Femmes !!!
Merc ià vous, Madame d'avoir pris le temps d'avoir lu mon modeste "témoignage" au regard de vos nombreuses obligations. Bonne soirée à Vous. Mac-Mich'e
commentaire n° :1 posté par : Mac-Mich'e le: 16/07/2013 à 19h54

Bonjour,

 

merci pour ce texte bien écrit et argumenté. Chacun a en effet ses "références", et dans le monde sm, ce sont très souvent des expériences ou souvenirs d'enfance qui sont le déclencheur. C'est le reproche entre autres que je fais aux medias, ils s'arrêtent sur les clichés, alors que l'analyse peut réserver des surprises! Mais bien sur, ce n'est pas aussi "vendeur"!! A bientôt.

réponse de : altea-dominatrice le: 17/07/2013 à 09h51
Bonjour Madame ,


Merci d'avoir répondu à mon modeste commentaire. C'est très gentil à vous. Vous avez raison quant à l'utilité de l'analyse psychologique des causes qui déclenchent ce besoin inné ou ponctuel "de confesser ses fautes" chez certain/ses d'entre nous.
Depuis mes consultations avec ces Dames de la Médecine, j'ai réfléchi quant aux sources de mon fantasme. Perso, elle remonte aux premiers temps de mon existence. En effet, de très graves pbs de santé m'ont éloigné des bras maternels durant un certain temps. Cette "carence affective" douloureuse mais ô combien salutaire pour moi s'est manifestée à ce moment particulier de notre vie que représente l'adolescence, période de la découverte de la Vie. J'éprouvais alors secrètement le besoin de rattraper le temps perdu . Mais étant trop grand pour les câlins, il me restait l'autre face du médaillon : l'insolence punie. Mais étant un garçon obéissant et timide, je n'osais me rebeller pour provoquer la colère maternelle et ses cuisantes conséquences. Je m'imaginais mal réclamer une bonne fessée à ma maman très mère-poule... faute de recevoir un câlin...sur ses genoux! Ma mère se serait peut-être douter de quelques chose. J'ai donc abandonné cette solution. Et gardé ce "besoin" bien enfoui au fond de moi.Je n'ai donc jamais confié mon pbs à quiconque depuis, excepté à ces Dames.Les relations Mère-Fils sont complexes et simples à la fois. C'est la féminité établie et la jeune masculinité en herbe, face à face. Je crois que nous autres, les hommes, sommes peut-être plus marqués dans et par nos relations avec nos Mamans que les femmes. C'est un avis tout à fait personnel . Je pourrais me tromper. Je vous donne l'impression de vous agaçer avec mes "problèmes" mais vous êtes la seule personne qui soit qualifiée pour me comprendre. Ne dit-on pas qu'il vaut mieux s'adresser au Bon Dieu qu'à ses Saints ? Je profite de votre tribune pour en parler.
En espérant ne pas avoir abusé de votre patience et de votre temps, je vous souhaite, Madame, une excellente journée. Respectueusement. Mac-Mich'e.
commentaire n° :2 posté par : Mac-Mich'e le: 17/07/2013 à 11h10

Ton analyse est pertinente, l'impact de la mère ( ou autre personne féminine, gouvernante, maitresse d'école etc..), crée une empreinte positive ou négative, et les hommes ont parfois plus de mal à s'en défaire que les femmes. Sinon, je ne vois pas où tu a été péché que tu m'agaçais? LOL

réponse de : altea-dominatrice le: 17/07/2013 à 11h35
Madame,

Merci beaucoup de votre message. Vous confirmez ce que je pensais depuis quelques temps et je me dis que je ne suis pas fou. C'est rassurant pour moi. On finit par se demander si l'on fait partie des gens "normaux".
Mon pseudo est un hommage et une référence aux lectures de ma mère quant elle était très jeune en particulier les romans de la célèbre Comtesse de Ségur (Les petites filles modèles et Un bon petit diable, dont le héros malicieux et chanceux triomphe de la cupidité de sa tante).
Je fait partie de cette génération d'hommes(j'ai presque 50 ans)qui ont gardé au fond d'eux une âme de "Peter Pan" avec ce besoin vital, comme une énorme bulle d'oxygène, de revenir parfois au temps de l'insouciance de leur enfance, où les Femmes de leur entourage régentaient leur quotidien comme de bienveillantes Nounous. La société actuelle réclament aux hommes un rôle fort, impartial, positif dans lequel les états d'âme n'ont aucune place.
commentaire n° :3 posté par : Mac-Miche le: 17/07/2013 à 14h03

Non tu n'es pas fou, ou alors il y en a plein!!

Qunt à la place de l'homme (et/ou de la femme), il y a bien sur les images d'Epinal qui continuent à coller, mais après chacun est libre de son comportement, au moins dans sa vie non professionnelle (je ne dis pas privée à dessein).

réponse de : altea-dominatrice le: 17/07/2013 à 14h06
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